La famille GOGUELAT se situe au départ dans le Nièvre, c'est la branche paternel par ma grand-mère maternelle.....
La famille GOGUELAT se situe au départ dans le Nièvre, c'est la branche paternel par ma grand-mère maternelle.....
24/01/2007 dans Famille GOGUELAT | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Philippe Goguelat va élargir ses activités. Le titre d’avocat en
parlement permet d’avoir regard sur toute activité juridique rémunératrice.
Le royaume est régi par une multitude de droits et
règlements le plus souvent coutumiers, c’est à dire spécifique selon les
régions sous contrôle d’un intendant dirigeant la ‘généralité’.
Avant 1789 la France était découpée en
‘généralité’ pour la perception des impôts royaux par des ‘Généraux des
finances’. Il existait 32 ‘généralités’. Celle de Moulins comprenait 7
élections : Moulins, Château Chinon, Gannat, Guéret, Montluçon et Nevers.
La collecte des différents impôts est le plus
souvent laissée à des administrations particulières. C’est le cas de gabelle,
impôt sur le sel car monopole d’état. Celui-ci était engrangé dans des dépôts,
‘les greniers à sel’, revendu par ses administrateurs et par les ‘regratiers’
au détail.
A cette époque plus de 400 cent greniers de taille
différente selon les pays alimentent le royaume. Plusieurs personnes
officiaient pour contrôler les ventes et
surtout diriger la chasse aux fraudeurs et contrebandiers. Le personnel employé
à cette chasse était particulièrement détesté de la population n’hésitant pas à
pénétrer chez le particulier.
Le grenier à sel de Château Chinon existe depuis
Louis XI, cependant il n’est pas pourvu d’un président, cette présidence est
une charge achetable et rémunératrice. Pour cela certaines conditions sont à
remplir : connaître la législation, avoir plus de 25 ans, être de bonne
vie et mœurs, bon catholique et bien entendu avoir l’argent pour acheter la
charge.
Philippe peut prétendre à occuper cet office en
prouvant qu’il réunit toutes conditions. C’est ainsi qu’en 1751, il devient
Président du grenier à sel de Château Chinon ce qui lui confère par la même le
titre de conseiller du Roi.
L’Installation de Philippe Goguelat comme
président du grenier à sel se fait avec toute la minutie et le cérémonial
nécessaire.
Chaque événement, tout incident y est consigné.
(ADN1C461/468).
« Ce
jourdhuy quinzième jour du mois d’avril mil sept cent cinquante et un,
pardevant nous François Gudin et Léonard Louis Gory conseillers du Roy,
grenetier et controlleur au grenier à sel de Château Chinon à l’issu de
l’ouverture du dit grenier a comparu en personne Mre Philippe Goguelat avocat
en parlement lequel nous a dit quil a plu à sa majesté de luy accorder des
provisions de l’office de son conseiller et président en le grenier à sel de
Château Chinon le dix sept mars dernier signées par le Roy vernie et sellés en
cire jaune. Le dit Mre Goguelat en conséquence des dittes provisions a été reçu
par devant nos seignieurs de la cour des aydes à Paris le vingt six du maisme
mois de mars dernier aincy qu’il est justifié par acte reçu Desormes greffier
et quil a communiqué au procureur du Roy de ce grenier les dittes provisions et
actes de réception. En conséquence il recquiere quil soit installé au dit
office sur quoy et ouy le dit procureur du Roy qui a dit avoir eu communication
des dittes provisions et acte de réception et na moyen d’empêcher pour le Roy
que le dit Mre Goguelat ne soit installé au dit office.
Nous
avons installé le dit Mre Philippe Goguelat au dit office de conseiller du Roy
président en le dit grenier pour jouir d’ycels conformément aux dittes
provisions et acte de réception et a ordonné que les dittes provisions et acte
de réception seront enregistrées en notre greffe pour y avoir recours quand
besoin sera. Dont acte et à le dit Mre Goguelat signé avec nous le dit
procureur du Roy et le greffier de ce grenier au bureau ordinaire. La
juridiction du dit grenier Gudin…Gory…Goguelat…Butteau.
Nous connaissons déjà ces personnages ils sont
présents au contrat de mariage en 1740 de Philippe Goguelat. Gudin et Gory son oncle et cousin officiaient déjà
au ‘grenier’. Onze années plus tard les voici réunis, le sel devient presque
une affaire de famille à Château Chinon !!
L’enregistrement des ‘dittes provisions’ explicite
les modes de fonctionnement de cette administration royale, à la fois exigeante
et respectueuses d’un système qui garde des procédures sortant du moyen âge.
Nous sommes tout de même en plein règne de Louis XV.
« Louis par la grâce de Dieu Roy de France et
de Navarre à tous ceux qui les présentes
lettres veront salut.
Seavoir faisons que sur la pleine et entière
confiance que nous avons de la personne notre cher et bien aimé le Sieur
Philippe Goguelat de ses sens d’efficience capacité expérience fidélité et
affection à note service pour ces causes nos luy avons donné octroyé, donnons
et octroyons par ses présentes l’office de notre conseiller président au
grenier à sel de Château Chinon, généralité de Moulins.
Crée par édit du mois d’octobre 1694 réservé par
les déclarations du 31 octobre 1717 et 24 aoust 1720 auquel na été pourvue
depuis sa création. La finance duquel aincy que le rachapt du pres et annuel et
augmentation de finance ordonné par édit du mois de fevrier 1745 nous ont été
payées par le dit sieur Goguelat suivant les quittances cy attachées pour le
dit office avois remis et dois….exercer en jouir et huser à tittre de
survivance et aux honeurs authorités prévoyatrices privilièges pouvoir
fonctions exemptions gages…droits fruits profits revenus et émoluments audit
office appartenants tel et tout aincy qu’en jousissent les pourvuans de
pareilles offices et quil est plus au long porté par le dit édit de création à
condition toutes fois que le dit sieur Goguelat ayet attins lage de vingt cinq ans acomptés recquis par nos
ordonnances suivant sont extrait baptistaire du dix novembre mil sept cent
treize dûment légalisé.
Et qui nest dans le nombre des dits officiers du
dit grenier à sel aucuns parents ny alliés au degré prohibés par nos réglements
aincy qu’il appert par le certificat quil en rapporte cy avec le dit
baptistaire attaché a peine de perte du dit office nullité des présentes et de
sa réception………………..
Ce jour Mr Philippe Goguelat dénommé en ses
présentes a été reçu en l’office de conseiller du Roy président du grenier à
sel de Château Chinon a fait serment pour le … ? … et accoutumé profession
de foy catholique appostolique et romaine. Promis juré garder fidélité au Roy,
fait à Paris en la première chambre de la cour des aydes le 26 mars 1751. Collationé
signé Desormes et paraphe. Et au dos des provisions est écrit enregistré au
contrôle le 17 mars 1751 signé Perrin avec paraphe. (La cour
des aydes est une juridiction souveraine décidant en dernier ressort des procès en matière de subsides, impôts,
tailles, aides et gabelles. Elle jugeait également des titres de noblesses et
vérifiait les lettres d’anoblissement).
C’est par l’ordonnance de 1343 que Philippe de
Valois créa ce monopole au profit de la couronne. La gabelle provoqua de
multiples rébellions, notamment à La Rochelle en 1542, la Saintonge ainsi que la guyanneen 1543 où le
gouverneur fut tué, découpé et …salé !!! Plus tard en Bretagne. Toutes
régions de bord de mer peu disposées à accepter de payer ce qui peut être
aisément obtenu. L’impôt est d’autant plus mal supporté qu’il est
injuste. !
En effet la France est découpée en pays de grande
gabelle, de petite gabelle et pays de franc salé qui, lui est exempté de cet
impôt.
La plus grande partie du Royaume est soumise à la
grande gabelle. Il s’agit des ‘généralités’ d’Amiens, Bourges, Chalons, Dijon,
Moulins, Orléans, Paris, Rouen, Soissons,la Lorraine, l’Alsace et le
territoire nommé ‘les trois évêchés’. C’est là que le prix est le plus élevé,
il y a même un minimum d’achat à respecter
Le franc salé réunit le Poitou,la Saintonge l'Aunis et le pays d'Artois, ainsi que les Flandres (Sources Dict historiques de la France.Jean Pasquier Paris
1905)
La
contrebande a été de tout temps importante, mais aussi très fortement
réprimé ; si la peine capitale a disparue après 1484 on encourait tout de
même les galères ou le bannissement.
Voici
pour 1772 l’établissement du prix à payer tel qu’il est dressé pour le grenier
de Château Chinon par Philippe Goguelat :
(source ADN
1C461/468) – Scavoir – dans les regrats* et faux bourgs de
cette ville
Au poids A la mesure
La livre treize 13 le
litron 19 sols six deniers
½ livre six sols six deniers ½ litron 9 sols 9 deniers
L’once un sol ¼
de litron 5 sols
½
quart de litron 2 sols six deniers
La
mesurette 1 sol trois deniers
*Le regrat ou
commerce de détails était réglementé. Pour avoir une ‘commissions de
regrattier’ pour la vente de sel par petites mesures, il fallait que cette
commission soit enregistré au greffe du grenier et le requérant preter serment.
Administration tatillonne avons nous dit, en voici
un exemple assez frappant et si l’on ose dire ne manque pas de sel.
Il s’agit d’un procès contre un supposé fraudeur avec procureur,
avocat de la défense, experts. Fait remarquable, l’échantillon accusateur est
laissé en possession de l’accusé, paradoxe du temps.
(Source ADN 1C461/468) – Du 28 juin 1751 contre Guy Pillin. Acte de ce
que Mres Tépenier s’est consitué procureur pour Guy Pillin et de ce quil a dit
sans préjudice aux nullités renfermées dans le procès verbal dont il sagit il
soutient que le sel qui a été pris chez lui est du sel de la motte actuellement
en vente. Que dans le cas ou il ce trouveroit quelque disparité elle ne pouvoit
venir que de ce que les employés ont lavés le sel qui est dans son échantillon…
et quau surplus il s’en rapporte a l’échantillon qui luy a été laissé qui
représente actuellement. Le cachait étant sain et entié….persiste aux fins et
conclusions du procès du procès verbal dont il s’agit et soutient que les faits
cy dessus allégués par le dit Mre Tépenier pour sa partie ne sont d’aucune
considérations. Étant outtré et au delà du dit proces verbal et a reconnu que
le sachet apposé sur l’échantillon laissé au dit Pillin et représenté par le
dit Mre Tépenier est entier. Nous avons donné acte, ordonné que l’échantillon
déposé au greffe sera représenté par notre greffier. Ce qui a été présentement
fait et le cachet vu apposé sur le dit échantillon reconnu sain et entier.
Ordonné que les parties condésignés présentement des amineurs pour experts pour
faire la vérification et confrontation du sel saisis sur le dit Pillin avec
celui de la motte actuellement en vente du grenier sallonnier et acte que
Mr… ?... a nimmé pour expert pour sa partie Pierre Bolliret et de ce que
Mr Tépenier a nommé pour sa partie Claude Denouan autre animeur… et on fait le
serment chacun a leur égard au cas requis par lequel ils ont promis et juré de
bien et fidellement en leur ame et conscience faire la vérification et
confrontation….et de faire un rapport fidel a quel effet les sels des dits
échantillons ont été remis aux dits animeurs………on dits que les sel contenu dans
l’échantillon laissé au dit Pillin est semblable a celyu de la motte
actuellement en vente auquel ils lont confronté nous en avons donné acte. En
conséquence nous avons renvoyé le dit Pillin de la demande contre luy formé dépans,
compenses et ordonné que le sel saisis sur le dit Pillin luy sera rendu ce qui
a été présentement fait. Et a le dit Tépenier signé avec nous. Goguelat, Gudin,
Gory, Tépenier, Buteau (greffier).
Une question se pose immédiatement : comment
pouvait-on à cette époque différencier 2 échantillons de sel ? Par la
couleur ? on se presse de signaler qu’il a été lavé ! par la grosseur
du grain ? Mystère !
D’autre compte rendu de ces procédures font
ressortir des situations cocasses : un individu est surpris vendant du sel
et il donne un faux nom ! imbroglio juridique car le propriétaire de ce
nom proteste furieusement mais le procureur veut un coupable !!
Le terme de ‘gabelleurs’ ou ‘gabelous’ devint par la suite un nom générique
désignant le personnel de toutes les douanes. Abolie en 1789, la gabelle fut en
partie rétablie en 1806 par un dénommé Bonaparte en tant que droit intérieur à
la consommation, perçue cette fois à la sortie des lieux de production. Une
sorte de TVA !
L’état Français gardera longtemps un œil sur le
sel et ce n’est qu’en 1945 que son commerce devient finalement tout à fait
libre.
Château Chinon, alors ville prospère enserrée entre
les épaisses murailles de ses fortifications aujourd’hui disparues, semble
s’être endormie récemment. La mémoire même du ‘grenier’ paraît avoir disparue.
Pourtant si après avoir pénétré dans la ville par la porte Notre Dame on
remontait par la rue du même nom, puis celle de la paix, on se trouvait place
St Romain. Là en face, accolé contre la
muraille à quelques pas de la porte St Christophe d’un côté et du prieuré de
l’autre, le ‘grenier’ dominait la cité. On pouvait redescendre vers la ville
basse par la rue St Louis débouchant sur les halles, les prisons et les
commerces situés rue des marchands et rue du marché.
15/02/2007 dans Famille GOGUELAT | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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GOGUELAT Francois, né en 1727 à Lormes et mort à Lormes le mardi 20 décembre 1791. Marié à Marie Anne POUGNY. Il eut de son union Daniel.
GOGUELAT Daniel, né à Lormes le mercredi 3 juin 1778. Fils de Francois (1727/1791), et de Marie Anne POUGNY, Il s'est marié le mardi 1er octobre 1805 à Lormes avec Francoise MAILLOT, lingère, née le mardi 3 décembre 1776 à Lormes. Il en a eu Jean.
GOGUELAT Jean, né à Lormes le
mercredi 11 mars 1807 il était chapelier, fils de Daniel (°1778), chapelier, et
de Francoise MAILLOT (°1776), lingère.
Il s'est marié le lundi 19 février 1838 à Lormes
avec Edmee DESPORTES.
Il eut de son union Etienne.
GOGUELAT Etienne, né en 1840, décédé en 1904, à l'âge de soixante-quatre ans il était imprimeur, fils de Jean (°1807), chapelier, et d'Edmee DESPORTES. Marié avec Therese DANGOISE, née en 1849, d'où naquirent Marthe, Juliette, Leon, Charles et Jules - Maurice.
GOGUELAT Charles, venu au monde en 1868
il est le fils d'Etienne (1840-1904), et de Therese DANGOISE
(1849-1926),
GOGUELAT Jules - Maurice, industriel, fils
d'Etienne (1840-1904), imprimeur, et de Therese DANGOISE (1849-1926), . Décédé
le jeudi 24 août 1950, à l'âge de soixante-sept ans.
Il s'est marié le mardi 4 août 1908 à Bois Plage
en Re avec Cecile-Augustine BERNARD, née le vendredi 1er juillet 1887 à Bois
Plage en Re, fille d'Augustin François (†1951), et d'Irma Joséphine NEVEU
(1869-1940), couturière.
GOGUELAT Simone, née à Paris le lundi 30 août 1909, ecrivain, fille de Jules - Maurice (1883-1950), industriel et de Cecile-Augustine BERNARD (1887-1969) . Elle s'est mariée le jeudi 28 décembre 1939 à Caracas -Venezuela avec Roger Simon WAISBARD, né le lundi 28 septembre 1914 à Paris, fils de Simon (°1887), et de Berthe Helene MAURAISIN (°1880), d'où naquirent Monique et Jacques.
GOGUELAT Juliette, fille d'Etienne
(1840-1904), et de Therese DANGOISE (1849-1926).
GOGUELAT Leon, fils d'Etienne
(1840-1904), et de Therese DANGOISE (1849-1926), né le samedi 30 juin
1866, décédé à Paris le vendredi 22 avril 1938, à l'âge de soixante-douze
ans.
Marié avec Victorine Henriette BAUD. Ils eurent
Raymond.
GOGUELAT Marthe, fille d'Etienne
(1840-1904), et de Therese DANGOISE (1849-1926).
Mariée avec Henri LAMBERT. Elle eut de son
conjoint Lucien.
GOGUELAT Raymond, fils de Leon
(1866-1938), et de Victorine Henriette BAUD.
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Arbre Famille GOGUELAT
Francois GOGUELAT 1727-1791 | |||||||||||
& Marie Anne POUGNY +1785 | |||||||||||
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Daniel GOGUELAT 1778 | |||||||||||
&1805 Francoise MAILLOT 1776 | |||||||||||
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Jean GOGUELAT 1807 | |||||||||||
&1838 Edmee DESPORTES | |||||||||||
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Etienne GOGUELAT 1840-1904 |
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& Therese DANGOISE 1849-1926 |
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Leon 1866-1938 |
Charles 1868 |
Jules - Maurice 1883-1950 |
Marthe | Juliette |
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15/02/2007 dans Famille GOGUELAT | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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D’après le « nobiliaire du Nivernais » de Villenault, la branche des Goguelat du Morvan se trouve à Château Chinon depuis le 16è siècle, ayant pour origine la région Lyonnaise.
Ayant pour principales alliances Richou avant 1597 ; Vaucoret, Coufard 1605 ; Tridon, Moreau 1643 ; Desgranges, Coufard, Pernin 1689, Couault, plus tard Née de La rochelle l’historien ; Millin 1772 » (sources registres paroissiaux de Château Chinon et de Clamecy).
Les Tridon sont à Château Chinon depuis le 15è siècle, ils ont droit à un caveau en la Chapelle Notre Dame de Pitié dans le chœur de l’église Saint-Romain ; les Vaucoret sont bourgeois et marchands des le 16è siècle.
« L’armorial Historique et archéologique du Nivernais » de De Soultrait donne une description du blason familial : « chatellenie de Montreuillon et comté de Château Chinon. D’or à la salamandre accompagnée de trois étoiles à six raies d’azur. Nous possédons une lettre datée de Château Chinon en 1788 d’un membre de cette famille signée Goguelat de Loriere dont le cachet offre un écusson ovale d’or à un lézard accompagné de trois étoiles à six raies d’azur. »
Le dictionnaire étymologique des noms de familles Larousse attribue son origine au vieux français « gogue » signifiant liesse, joie, réjouissance et ses dérivés : goguette, propos joyeux ; goguenard pour moqueur et pour les patronymes, Goguin, Goguet, Goguelat pour la région Lyonnaise.
Dans le haut et bas Morvan les registres paroissiaux, les actes de notaires signalent la présence des Goguelat à Lormes, Ouroux et Montsauche.
« registre du controlle
des actes de notaires, bureau de Ouroux »
« du 4may 1700 vu marché de coupe de bois de
soixante livres…par devant Goguelat notaire à Ouroux »
« du 24 may 1700 procès
verbal dressé…..de la grêle tombée sur
les paroisses d’Ouroux….Goguelat
notaire à ouroux » (sources ADN 2c2319)
Les alliances recherchées dans le même milieu, juges, avocats, échevins vont conforter cette ascension.
Par son mariage avec Henriette Couault, elle-même fille d’avocat en parlement, et par le jeu des parentés, la famille devient alliée des Ravisy conseiller à l’élection ; des Petitier notaire à Brassy, un juge à Château Chinon président de l’élection pour la répartition des tailles Jacques Petitier de Boisfranc et un subdélégué de l’intendance de Moulins, Jean Baptiste Petitier. D’autre part les Tépenier comptent un procureur et un échevin.
« le lundi 12 septembre 1740, après avoir dûment publié les bans sans opposition ny empêchement, j’ay marié Me Phillippe Goguelat avocat en parlement fils de feu François Goguelat marchand de bois et de Dame Claudine Tépenier, avec Delle Henriette Couault, fille de Me Jean Couault avocat en parlement et de Delle Geneviève Ravisy, présents et Claudine Tépenier mère de l’époux et de Jacques Bard son oncle, Me Jacques Tépenier cousin germain, Me Jean Couault, père de l’épouse, Me Jacques Petitier son beau frère et d’autres parents et amis sounsignés. »
« …à Château Chinon avant midy…en la maison de Me Jean Couault avocat…lesquels sieur Philippe Goguelat et damlle Henriette Couault du gré vouloir et consentement et aux bontés susdittes et bon gré et bonne volonté ont promis se prendre à mary et femme en face de notre mère sainte église catholique apostolique et romaine. Dès le jour et solénité duquel futur mariage lesd (lesdits) futures seront vus en commun en tous bien meubles… »
La dotte est une partie essentielle de l’acte et est aussitôt abordée :
« … pour acquérir le quel droit de comté de la part du dit sieur futur la dite dame Claudine Tépenier sa mère luy a constitué en dotte de mariage tous les droits paternels et bien et maternels à le bois en quoy quelles puissent constater pour par lui les rechercher aussy…et de la part de la dite demoiselle future ses dits père et mère luy ont constitués en dotte de mariage en avencement de leurs futures succession la somme de cinq mil cinq cent livres. De la quelle somme il en a été payé présentement et contant aux dits futurs. »
S’ensuit le détail composant cette somme :
« Premièrement
la somme de mil soixante et quatre livres quatre deniers en un billet de
pareille somme….fait au proffit du dit sieur Couault par Me Pierre Girardot en
la section ce Château Chinon en datte du 24 aout dernier.
Plus la somme
de onze cent cinquante trois livres dix neuf sols trois deniers restants du au
dit sieur Couault…. Portant obligation consentie a son proffit par Barthelemy
Rateau et Lazare Brossier…soussigné le 25 aoust dernier dûment controllée à
Chat. Chinon par Millin. Plus celle de neuf cent trente deux livres deux sols
deux deniers due au dit sieur Couault pour bestiaux et par obligation par
Pierre Brossier métayer au domaine de Boutenot de la dite dame Claudine
Tépenier et suivant que l’estimation de dits bestiaux à esté faitte par le dit
Brossier et de compte fait et aresté entre luy le dit sieur Couault et le dit
sieur futur.
Plus celle de
sept cent quatre vingt douze livres pour les bestiaux que tient a titre de
cheptel du dit sieur Couault Antoine Feburo laboureur demeurant en grosse
paroisse de Planchez suivant lestimation qui en a esté faite le sept du présent
mois entre le dit sieur Couault et le dit sieur futur.
Plus celle de
six cent dix livres quatorze sols due au dit sieur Couault pour bestiaux et par
obligation Claude Goguelat laboureur demeurant au bourg et paroisse du Planchez
et suivant que lestimation des dits bestiaux a esté faittes entre le dit sieur
Couault et le dit sieur futur le sept du présent mois…
Plus celle de quatre cent livres en principales de rente aux arrérages de vingt livres par an due au sieur Couault et la Dameelle son épouse par Pierre Dolaire et Anne Pellot sa femme demeurant à saint Saulge, par contrat reçut François notaire royal au dit St Auge le dix décembre 1733.
Plus celle de
treize livres six sols huits deniers pour huit mois d’arrérages…
Toutes les dites sommes susdittes montants ensembles a celle de quatre mil neuf cent soixante et six livres deux sols cinq deniers en sorte que des dit cinq mil cinq cent livres il n’en reste du par les dits sieur Couault et Damoiselle Ravisy père et mère de la dite damoiselle future que celle de cinq cent trente trois livres dix sept sols sept deniers qui seront payées aux dit sieur et damoiselle Couault en meubles, linges et argent comptant. »
« De
toutes les quelles dottes cy dessus il en sera confondu dans la communauté des
dits futurs savoir de la part du sieur futur la somme de quinze livres et
pareille somme de quinze cent livres de
la part de la demoiselle future avec tous les revenus de ce qui leur sortira
nature de propres et le surplus d’icelles dottes leurs sortira nature de
propres à chacun d’eux et les leurs de leur costé esté la lignée. Toutes les
successions directes et collatéralles qui pourront arriver au dit sieur et
damoiselles futurs, leurs sortiront aussy nature de propres comme dessus a la
défense des revenus des dites successions qui tombront dans leur communauté.
Douaire ayant
lieu la dite damoiselle future demeurera douce du douaire coutumier en cas de
non enfant du dit futur mariage et en cas d’enfants elle sera et demeureras
seulement douce du douaire préfixé de la somme de deux cent cinquante livres
par an. »
« …donnera le dit sieur futur à la dite damoiselle future des bagues et joyeux jusqu’à la somme de trois cent livres. »
"L’hypothèse de la dot de la dite damoiselle future demeurera sur tous les biens propres du dit sieur futur. Arrivant dissolution de communauté par mort ou autrement si le dit sieur futur survit la dite demoiselle future il prendra sur les effets de la dite communauté la somme de mil livres pour ses livres, armes et chevaux et si c’est la dite damoiselle future qui survive elle aura le choix de renoncer à la dite communauté ou de l’accepter et renonceant a icelle elle prendra pareille somme de mil livres avec sa dotte bagues et joyaux, la jouissance de son douaire et tout ce quelle aura apporté en la dite communauté…aura une chambre garnie sa vie durant ou pour icelle la somme de quatre vingt livres par an la quelle clause sera transmissible aux héritiers directes ou collatéraux de la dite demoiselle future. »
« ….se réservant les dits sieur Couault et la demoiselle Ravisy ainsy qu’ils l’ont fait par le contrat de mariage de demoiselle Didière Couault autre de leurs filles avec Maître Petitier président en l’élection de ce lieu, du notaire soussigné le six février mil sept cent trente, la somme de deux mil livres pour…un ou plusieurs de leurs enfants quils jugeront à propos. Et le surplus du présent contrat non exprimé sera suivy et réglé suivant la coutume du Nivernois. »
« …en présences de Me Jacques Bard marchand demeurant à Château Chinon oncle maternel du dit sieur futur ;
de Me Louis Bard marchand son cousin germain ;
de Me Jacques Tepenier procureur en l’élection de ce lieu son cousin germain,
et de Me François Bladin avocat en parlement aussi son cousin et encore en présence
de Me Jacques Petitier président en l’élection de ce lieu beau frère de la damoiselle future ;
de Me François Gudin avocat son oncle ;
de Me Jean Bredou avocat en parlement receveur au grenier à sel de ce lieu son cousin ; de Me François Guillit Seigr de Mont en ge… son cousin ;
de Me François Moreau bailly du comté de la Roche Millay son cousin ;
de Me Henry Gory avocat en parlement controlleur au grenier à sel de ce lieu son cousin ;
de Me Joseph Jacquard chirurgien juré son cousin ;
du sieur Jerosme Gondier de la Vallée son cousin ;
de Maître Jean Bazot recteur des écoles latines de la ville de Château Chinon ;
du sieur Jean Gudin son cousin germain
et autre leurs parents et amis soussignés et auci les dits sieur et damoiselle futures les dits sieur et damoiselle Couault et la ditte dame Claudine Goguelat pères et mères des dits futurs. »
Les baillis faisaient partis des magistrats et officiers publics, présidant les tribunaux du baillage, ils transmettent les ordres des ministres et règlent les procès entre nobles. Les ordonnances de Moulins, Orléans et Blois prescrivaient qu’ils aient au moins 30 ans et justifient de la noblesse de nom et d’armes et qu’ils aient servis comme officier.
A chaque baillage étaient attachés des avocats, conseillers du siège qui participaient aux délibérations pour les sentences avec le procureur du Roi.
L’ancienne France étant très friande du juridique et le Morvandeau prompt à plaider, un mariage entre familles d’avocats se doit de ne rien laisser au hasard ! c’est ainsi que l’on trouve en fin de contrat une dernière clause qui aujourd’hui peut paraître bien banal :
« …et a esté convenue qu’il sera loisible au dit sieur et damoiselle futurs de rester et demeurer pendant six mois dans la maison des pères et mères de la famille future qui seront tenu de les nourrir pendant le dit temps. »
Le marié, Philippe va exécuter scrupuleusement la promesse faite par contrat, dès le 21 septembre les droits pour les bijoux sont enregistrés.
« du
21 7bre (septembre) 1740 par contrat de
mariage de sr Philippe Goguelat et Dlle Henriette Couault Mouillefer nre(notaire) à Château
Chinon le 12 de ce mois la ditte delle Couault a 300 (livres) # pour bagues et
joyaux et a payé 3# (livres).
Dans son ouvrage dédié au Morvan J.Pasquet confirme que les présents au mariage appartiennent à la « société distinguée » de la ville. Il présente l’ensemble de ses administrateurs : Jean Baptiste Petitier subdélégué (lui succédera Philippe Goguelat en 1762), le corps municipal a pour échevins Tépenier et Moreau, l’avocat fiscal Gudin, le substitut Jacquard.
« Les avocats portent la robe ouverte, boutenée sur le devant le rabat et le bonnet carré. Ils sont nombreux : Guillaume Millin père, Millin fils, Etignard, Jacquard, Moreau, Goguelat, Petitier l’ainé… »
Ce nombre pour
une ville somme toutes de taille modeste est peut être en relation avec cet
esprit chicanier si commun aux Morvandeaux ; Vauban écrivait : « pas
de pays dans le royaume où on ait plus d’inclinaison à plaider que dans
celui-ci. »
A l’élection* de Château Chinon qui donne droit aux privilèges de noblesse, nous trouvons Jacques Petitier de Boisfranc et parmi les conseillers Gudin de Mhère, Ravisy, Millin de Dommartin qui est receveur des tailles.
17/02/2007 dans Famille GOGUELAT | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Du mariage de Philippe Goguelat et Henriette Couault vont naître une nombreuse progéniture et il est vrai qu’à cette époque le royaume de France est le plus peuplé d’Europe et les familles nombreuses n’y sont pas rares.
- Claudine première née, le 22 octobre 1741 décèdera avant 1784 ;
- Jacques né le 30 septembre 1742 décèdera avant 1784 ;
- Didière née le 29 décembre 1743 épousera Joseph de Paignat, écuyer, lieutenant colonel de cavalerie à Lunéville en 1784, aide major de la gendarmerie, il fut brigadier des armées du Roi en 1784, fils de feu Antoine Paignat et feu dame Claude Dorban. Contrat de mariage le 7 janvier 1770 à Château Chinon ;
- Jacques Nicolas né en 1745 décèdera avant 1784 ;
- François, né le 23 janvier 1746, deviendra Général,
Lieutenant général du Roi, gouverneur de la place de Brest, secrétaire
particulier et agent secret de Marie Antoinette, administrateur des Invalides. « le 23 janvier 1746 est né et a été
baptisé François fils légitime de Me Philippe Goguelat avocat en parlement et
de dlle Henriette Couault, le parrain a été François Petitier étudiant, la
marraine delle Geneviève Petitier qui figurent avec le père présent…. »(shat GD975, service historique de l’armée de terre à
Vincennes), décédé à Paris en 1831;
- Philippe né en 1747 décèdera en 1749 ;
- Geneviève née le 18 octobre 1750 ne survivra que 2 mois, « le vendredi dix huit décembre mil sept cent cinquante est décédée et a été inhumée dans l’église Geneviève Goguelat fille de Me Philippe Goguelat avocat en parlement et de demelle Henriette Couault en présence des soussignés : Goguelat, Gudin, Buteau. »
Ces deux pertes survenant coup sur coup donne un coup d’arrêt à ce rythme des naissances qui va s’arrêter jusqu’en 1753.
- Colette Louise née le 21 janvier 1753 épousera en 1780 à Château Chinon François Gillot docteur en médecine de la faculté de Montpellier. Il fait partie du corps médical de la ville qui comprend 2 autres médecins et 3 chirurgiens. (la plus ancienne école de médecine de France est celle de Montpellier et pour avoir le titre de docteur il fallait être reçu bachelier puis licencié et enfin passer par 16 épreuves ).
- Geneviève née le 11 février 1754, décèdera en 1784 ;
- Philippe né le 19 mai 1755 « 28 déc 1777 (78)Contrat de mariage de M Philippe Goguelat et Reine Blandin fille de Me François bailli honoraire du comté et Jeanne Tépenier » Il succédera à son père comme président du grenier à sel de Château Chinon en 1785 ;
- Mélanie née le 14 mai 1756 et épousera en octobre 1780 François Marie Guillaume du Boulard, marchand de bois pour l’approvisionnement de Paris. ;
- Marie née le 13 août 1757, décèdera en 1784 ;
- Madeleine née en 1758 deviendra en 1773 l’épouse de Pierre François Marie Gillin de Champsauveur , et un 2e mariage avec Louis Dechots;
Et finalement en 1759 Henriette, qui se marie le 21 juin 1773 avec Jean Darme, conseiller du Roi, notaire royal à Avallon, il décèdera à Verdun.
21/02/2007 dans Famille GOGUELAT | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Transcription du texte original certains mots et expressions et des lieux que je n'ai pu comprendre... je continue de chercher....
Source(AN 1E237)
– 29 mars 1174-
Plus la moitié du bois de Ribaude
scis au dit finage de la Vault
Plus la moitié d’un autre canton de bois appellé foret brullé scis audit finage de Lavaut indivis avec Me Pierre Grutiau contenant douze arpens du levant aux terres vai—et vaguer ? de Champeau, du midi au bois de même nom du couchant au pré de fabresse(n)on et du sepon (septentrion) au chemin qui va de Château Chinon à Saulieu, sauf au dit bois leurs autres et plus vrais confint si--- ils ont et lesqueles le dit sieur acquéreur dit bien connoitre et s’en tient content.
La présente vente ainsi faite sons les charges réelles, et seigneuriales si aucunes sont dues ce que les parties ont déclaré ne savoir mais justement que les dit bois sont dans(sous) la ---du comté de Château Chinon, lesquelles charges au cas qu’il en soit deux, demeurent pour le passé à la charge du dit sieur Vendeau et pour l’avenir à celle du dit sieur acquéreur et sinon pour et moyennant le prix et somme de trois mille livres au principal et soixante douze livres pour les (vins) et (epingler) du présent marché.
Le tout payé présentement, manuellement et comptant par le dit acquéreur au dit sieur Vendreau qui l’en tient quitte et tous autres : au moyen de la présente vente le dit sieur Vendreau s’est démis, dévêtu, desaisi et départi des choses pour lui ci dessus vendeur et en a vetu, saisi, mis et met le dit sieur acquéreur en viage, reelle, actuelle et paisible profession et jouissance dès ce jourdhui et pour toujours et lui cédé, tous droits de propriété, fond, très fond, couppe, tonture et superficie, tous noms et autoriser reseindant et reseisoir, même les bois qui pourroient etre actuellement convertir en bois de moule et la feuille pour jouir par le dit acquéreur et les siens, en tout dix le présent jourdhui et a toujouts comme de leur propre chose justement acquise et bien payér --- ainsi--- fait lu et passe au dit Château Chinon en présence et pardevant nous notaires soussignés avec les parties : sujet a contrôle ainsi signé à la minute Goguelat, Gudin, Mazuel et Guillaume nore--- : plus---est---contrôle a Montsauche le deux avril mil sept cent soixante quatorze--- vint une livre quatorze sous et renvoyé a Château Chinon pour le 100è denier dans les trois mois sous les peines du triple droit signé Houdaille Cormier.
Signature ??
--- a Château Chinon quatorze mai mill quarante trois livres trois deniers.
----pour le centième denier.
Signature ??
22/02/2007 dans Famille GOGUELAT | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Mariage 19/02/1838
Jean
GOGUELAT 11/03/1807 x Edmée DESPORTES 15/09/1806
la Commune de Lormes Canton de Lormes département de la Nièvre sont comparus Jean GOGUELAT
âgée de 30 ans né à Lormes le 11/03/1807 ainsi qu'il est constaté par son acte
de naissance, chapelier, fils majeur de DANIEL GOGUELAT aussi chapelier et de
MARIE FRANCOISE MAILLOT, et présents et consentants, demeurant ensemble à
Lormes, et de Delle EDMEE DESPORTES âgée de 31 ans née aussi de Lormes le
15/09/1806 ainsi qu'il est constaté par son acte de naissance inscrit au
registre de l'état civil de la commune de Lormes,
L'An 1838 le 19 février pardevant nous
BAUDAT Maire et Officier de l'état civil de
23/02/2007 dans Famille GOGUELAT | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le 11 mars 1807 pardevant nous Pierre Jean Baptiste
HOUDAILLE, Maire et Officier de l'état civil de la Commune la Nièvre
Suivent 3 signatures
GOGUELAT (gendarme) HOUDAILLE (maire) GUILLETAT (propriétaire)
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Les premiers documents trouvés aux Archives
départementales de Saône et Loire concernant les Goguelat entre 1330 et 1654.
Archives ecclésiatiques série G - TomeII - Fascicule 1
H1315-liasse 10 pièces parchemin-2pièces papiers
- par Jean de la Genestoye
citoyen d’Autun céda à Mre Pierre Goguelat, qui était prêtre, un plastre de
maison situé derrière l’abbaye avec un jardin d’un demi haste moyennant
douze blanc tournois de cens,
se disait de la monnaie frappée jusqu’au 13è siècle à Tours puis de la
monnaie royale frappée sur le même modèle. Il restait à Mre Goguelat la charge
de « édifier et maisonner bien et souffisaument » le dit
plastre dans les 4 ans. Cet acte avait été rédigé le Jeudi après les
bordes en 1465.
Dans le dictionnaire de l’Ancien Langage
française de 1880 il est indiqué, que le jour de bordes ou des bourdes,
était en quelques lieux le premier dimanche de câreme, correspondant pour les
catholiques au temps de pénitence allant du mercredi des cendres au jour de
Pâques, était également appelé le dimanche des brandons, jour auquel on faisait
des feux appelés feux de bordes.
2G322 registre grand format - 301 feuilles papiers.
Entre 1718/1720 un autre prêtre, Jean
Goguelat prendra possession de
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En 1608, date approximative
naît Jeanne Goguelat, elle 21 ans quand elle se marie en 1629 à Jean Jourdan,
qui était cordonnier à Corbigny dans la Nièvre et de cette union naîtront 6 enfants et
seront tous baptisés à Saint Seyne.
01/03/2007 dans Famille GOGUELAT | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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